mercredi 31 août 2011

Il ne m'aura pas fallu longtemps...

A peine une semaine ! Ca ne fait pas une semaine qu'on est rentrés, et j'en peux déjà plus d'être ici. Je ne sais pas ce qui s'est passé ce matin... jusque là, ça allait, j'étais plutôt contente de retrouver mon appart, ma cuisine, ma chambre, mon bureau... Presque contente de faire la vaisselle (!), de me remettre à travailler (même si je râle parce que je n'aurai plus mes élèves (oui, oui, ceux dont je ne voulais pas y'a deux ans !^^)), de jouer au tennis tous les jours... Mais ce matin, je suis allée à l'école. C'était peut-être une bêtise, mais j'avais besoin de vérifier deux-trois trucs, de récupérer du matériel dont j'ai besoin ici d'abord, de ranger un peu, de faire des photocopies, tout ça, quoi. Et depuis que je suis rentrée, ça va plus. J'ai eu trop l'impression de ne pas avoir quitté l'école deux mois, d'y être allée hier, et savoir que j'ai encore au moins un an à tirer ici... J'ai trop besoin de changement ! J'veux plus rester là !...

mardi 30 août 2011

Ca avance...

Autant j'ai pas fait grand chose depuis mi-juillet, autant cette semaine est active ! J'ai déjà fait pas mal de trucs depuis hier matin, dont le plus important que je viens de terminer à  l'instant : les programmations annuelles et les progressions. Je suis ravie d'avoir terminé aussi vite (et bien ! :p) ! Quand je repense à ma première année... ça m'avait pris bien 15 jours à temps plein pour au final... ne pas m'en servir tellement j'étais à la bourre toute l'année ! Bon, il me reste bien deux-trois trucs à remplir dedans (genre la liste des mots à apprendre dans l'année, brrr... pas trop envie, là, on verra demain !^^), mais dans l'ensemble, c'est bon. Y'a plus qu'à voir avec les collègues si ça correspond, et c'est parti !
Maintenant, je vais enfin pouvoir travailler "utile" : préparer la présentation des cahiers, les affichages, les étiquettes, le blog... et éventuellement, la première semaine. Y'a encore du boulot !^^

dimanche 28 août 2011

Quelques chiffres

- Ce matin, levés à 7h.
- Environ 400 km dans la journée.
- 31€ d'inscriptions à des tournois.
- Je ne sais combien d'euros d'essence.
- Retour à 18h.
- 6 sets joués.
- 5h de jeu (à deux : 3 pour moi, 2 pour Romain).

Et tout ça pour.... 2 défaites !!

Enfin bon, pour moi c'était quand même 100% plaisir, je me suis éclatée face à la 15/1, j'ai même bien failli gagner (j'ai eu 4 ou 5 balles de match), mais dans la tête... je craque... pour changer. Enfin, ce qui compte c'est que pour une fois (c'est rare pendant un match, et encore plus sur terre !), je me suis vraiment amusé. Et que je suis capable de tenir tête aux 15/1 ! :p
Je regrette juste d'être passée à côté parce qu'à quelques points près, avec elle dans la poche, je pense que je pouvais espérer monter 15/2. M'enfin, il me reste un tournoi, sait-on jamais !

samedi 27 août 2011

Kurtos

Ce soir, pour la troisième fois seulement en trois ans (dont une fois pour poser une amie à la gare et une fois pour aller voir un tournoi de tennis ; donc autant dire que c'était la première fois !), on est allés à Luxembourg (la ville, hein, parce que le pays on y va bien plus souvent (c'est pas de notre faute, d'abord, y'a pas de station essence en France à moins de 50 km, ici, alors on est bien obligés d'aller à celles du Lux ! :p)). Cette fois-ci, c'était pour aller sur la foire, la Schueberfouer.
Rien de bien spécial, hein, c'est une foire, quoi. Deux différences seulement avec celle de Nancy : c'est plus petit, et il y a énormément de restaurants et de boutiques de sandwichs, crêpes, gaufres et autres bonbons.

Par contre, on y a découvert un truc super : les kurtos. Ce sont des pâtisseries hongroises en forme de cylindre.

Il s'agit d'une pâte (un mélange de pâte à croissant, un peu feuilletée et... d'un truc que je n'arrive pas à identifier, comme ça :p) enroulée sur un bâton (un genre de rouleau à tarte, mais fait exprès), trempée dans du sucre, puis cuite à la braise, en tournant sans cesse, jusqu'à ce que le tour soit caramélisé. Ensuite, le kurtos est trempé dans de la noix de coco, du chocolat, des noix caramélisées ou de la cannelle, et on les mange en les déroulant. C'est tout simplement excellent !

J'ai trouvé (enfin, j'ai pas cherché bien longtemps, faut que je me lève tôt demain, j'ai un match de tennis) une recette, mais elle est en anglais. [Oui bon pis maintenant on m'a demandé de retirer mon lien alors... vous chercherez par vous même hein !!] Ce qui me tracasse quand même, c'est comment les faire cuire... Sur une broche, comme le poulet ? Sous le grill en les retournant sans arrêt ? Sur quoi ? Un rouleau à tarte ? Ca ne risque pas de cramer ? Va falloir que j'étudie tout ça plus sérieusement avant la rentrée !^^

mardi 23 août 2011

Tir

Je ne pouvais pas repartir, non, plus parce que je n'avais pas encore pu tirer à l'arc. C'est ce qu'on a fait ce soir !


C'est drôle, je m'imaginais un peu meilleure que ça, quand même... :s

La confiture...

... oui, c'est comme la culture, ça s'étale. Mais c'est aussi une bonne excuse !
J'aurais déjà du remonter dans le Pays Haut lundi. Mais on s'est réservé une petite journée pour se remettre tranquillement du week-end, et partir seulement mardi. Oui mais après, j'ai pensé qu'il fallait que j'aille faire les boutiques à Nancy (ben quoi ? J'ai gardé la bonne habitude de me rhabiller pour la rentrée ! :p). Du coup, boutiques mardi, départ mercredi. Seulement, ce midi, une autre idée m'est venue à l'esprit : il y a des framboises dans le jardin qui vont être gâchées et des quetsches aussi... donc, cet après, c'est confiture ! Et demain matin, boutiques.
Qui a dit que je faisais tout pour ne pas retourner dans le Pays-Haut ? Qui ? XD

Crayons

Et voilà, je suis fin prête pour la rentrée (enfin, au niveau bijoux, hein, pas encore au niveau boulot, loin de là :s) !
Depuis le temps que je devais faire les boucles d'oreilles assorties à mon collier, voilà ce que j'ai fait ce matin :


4 boucles à choisir en fonction de mon humeur !

lundi 22 août 2011

Devinette

Qu'est-ce que c'est ? A quoi ça sert ?

samedi 20 août 2011

C'est fini...

Voilà, les vacances, c'est fini... J'ai posté toutes les photos que je voulais mettre, donc n'hésitez pas à refaire un tour sur des articles que vous avez déjà lus. J'espère que les diapos photo fonctionnent... :s Maintenant, y'a plus qu'à remballer, remplir la voiture de toutes nos affaires (j'ai bien la moitié de l'armoire ici (normal, en un mois et demi, on n'a passé qu'une seule nuit chez nous dans le Pays Haut !)), et remonter... et bosser ! Enfin, ce week-end, c'est la fête de mon village, on a encore en profiter deux jours avant de repartir, hein !^^

mercredi 17 août 2011

Jour 12 : Grindelwald

Pas un nuage dans le ciel, ce matin ! Après un bon petit déj avec du pain frais excellent (décidément, pas mal, cette auberge de jeunesse !), direction la montagne. Histoire de ne pas rentrer trop tard cet aprèm, on a d'abord pris les oeufs pour faire une petite moitié de la montée. Ca nous a permis de voir une partie de la station. Ce qui est chouette, à Grindelwald, c'est tous ces chalets éparpillés. C'est trop beau ! Puis on est montés dans les sapins avant d'arriver dans les alpages, avec en ligne de mire les glaciers de la Jungfrau.



Enfin, on est arrivés à la station de Kleine Scheidegg. Faites un effort d'imagination : des alpages et un sommet à droite ; des pics et des glaciers à gauche, et au milieu... une grande gare et des trains d'où sortent des centaines de touristes, dont 80% d'Asiatiques ! C'est surprenant ! Tous ces gens viennent là prendre le dernier train : celui qui passe sous la montagne pour en ressortir sur le glacier de la Jungfrau (3454 m), le plus haut point d'Europe accessible à tous.



Mais nous, ça sera pour une autre fois, on n'avait pas le temps, et puis on reviendra, au moins pour ça. On a mangé avec vue sur les glaciers d'un côté et sur la vallée de l'autre, puis on s'est rapproché des glaciers. Mais il était déjà l'heure de redescendre. C'était long (1100m de dénivelé en 2h) et chiant (finalement, c'est plus facile de monter que de descendre), mais l'occasion d'imaginer tout ça sous la neige. Si ce n'est pas plus cher qu'ailleurs, je me verrais bien venir skier là (avis aux amateurs !) cet hiver. A peine arrivée à la maison, je saute sur l'ordi pour voir !
A la station, on est allés chercher des chocolats extra, que j'avais adoré quand mes parents m'en avaient ramené la 1ère fois qu'ils étaient allés à Grindelwald. On a aussi pris des "culs en string" pour goûter ! :p

"Culs en string" : sablés et confiture de framboise

Et puis, retour vers la Lorraine, avec un nouveau bronzage débardeur-short-chaussettes... Groumpf ! Pourvu qu'il ne pleuve pas chez nous...

Jour 11 : Vers la Suisse

Pour cette fois, le changement de décor a été radical ! On est partis de Venise avec 24°C à 9h du matin, en jupe, débardeur et tongs. Sur l'aire de repos près de Milan vers 11h30, 30°C. Puis on est montés vers la Suisse... On s'est arrêtés pique-niquer... dans la voiture, sous la pluie. On se rappelait plus que ce c'était que la pluie !!! Ensuite on est montés sur le St Gothard (on était partis pour prendre le tunnel, mais il y avait décidément trop de bouchons !). En haut... changement de tenue obligatoire avec même d'ouvrir la porte de la voiture ! 12°C...



Puis la descente. Là... j'avoue, je ne dirai rien, je n'ai rien voulu voir J'ai lu (tiens, d'ailleurs, il aura fallu 2 livres et demi pour arriver au plus intéressant, dans Les Chroniques des Elfes) pour éviter de regarder la route... Et puis de toutes façons, il pleuvait, alors...
Sinon, l'arrivée à Grindelwald m'a bien plu (même sous la pluie). La Suisse, c'est joli. Il y a très peu de bâtiments récents et moches, beaucoup de chalets.


Le "danger école "Suisse !
 On loge dans une sorte d'auberge de jeunesse. D'habitude, c'est pas ce que j'apprécierais le plus, mais là, je suis ravie (c'est propre !). Enfin (il faut que je m'arrête, il ne me reste qu'1/2 page sur mon carnet (merci Bénédicte au fait, de me l'avoir offert !)), pour un 15 août, on a mangé une fondue savoyarde ! (Trop bonne :p)

Jour 10 : Venise

Bon, finalement, le resto de l'hôtel relève un peu la chose. J'ai pris des spaghettis au homard, c'était vachement bon. Par contre, la nuit... On s'est serrés sur un lit une place (y'en avait deux, quand même, des lits une place, je vous rassure ! C'est juste qu'il me faut plus de la moitié de la nuit pour m'endormir si je ne suis pas dans les bras de mon chéri ! :p), il faisait hyper chaud, et on a entendu les portes du resto grincer et les bruits de vaisselle jusqu'à bien 1h du mat... Quant à la douche du matin, je me suis fait honte : dans mon club de tennis, je porte des claquettes pour aller me doucher (alors que c'est tout neuf et tout propre !), et là, je n'en avais pas, ça datait d'au moins 50 ans, et c'était pas propre. M'en fous, si je chope des verrues (en pus des millions de piqûres de bestioles que j'ai déjà (pas que des moustiques...), je porte plainte contre l'hôtel ! :p
Bon, sinon, on n'est pas venus là pour l'hôtel, non plus...

Venezia ! Youp... euh... L'arrivée à Venise, ça refroidit un poil, quand même... on traverse le pont, avec côté terre une grande zone industrielle et portuaire (et pétrolière, tant qu'à faire...) et côté île... la même chose ! Bon, c'est pas bien grave, ça doit pas être comme ça partout, non plus... On descend du bus, on traverse le grand canal, et on se retrouve dans une rue surpeuplée d'hommes au milieu de boutiques à deux balles sur les côtés... Pas de quoi nous enchanter !
Finalement, on a vite bifurqué sur une petite rue calme, et là, c'est devenu beaucoup plus sympa. Des palais, des canaux, des ponts... Errance au hasard des rues qui nous plaisent, puis, au bout d'un moment, il a fallu chercher un peu où on était pour trouver les bateaux. Quelle galère ! C'est grand, Venise ! et plein de ruelles minuscules, dont les noms ne sont pas toujours écrits sur notre plan...






Bref, au bout d'un moment, on a trouvé une station de vaporetto pour aller sur Murano. De très loin, on a tous préféré Murano à Venise. Déjà, il y a nettement moins de monde. Et puis c'est tout pareil : les rues, les ruelles, les canaux, les ponts. Et en plus, il y a les boutiques de verre partout (bon, y'en a bien quelques unes à deux balles, mais on les repère vite, à leurs prix nettement plus bas, à la qualité qui a l'air bien moindre, et au fait qu'il n'y ait pas de panneau "Home made in Murano, no China"). Murano, c'est une petite île, à 15 mn en vaporetto de Venise, où étaient installés (et sont toujours, même si, malheureusement, on n'a pas pu les voir travailler - tous les ateliers sont fermés en août) les meilleurs artisans verriers de toute l'Italie (peut-être même d'Europe) depuis le XIIIe siècle. Si j'en crois Annie Pietri (une auteur de littérature jeunesse que je vois tous les ans au Livre sur la Place, très sympa !) dans Le serment de Domenico (et je ne vois pas pourquoi elle n'aurait pas dit vrai), c'est des artisans de Murano qui ont soufflé les glaces de la Galerie des Glaces de Versailles.
En tout cas, dans les rues sont exposées des œuvres bien sympas. Quant à moi, j'ai acheté une bague et des boucles d'oreilles bien sympa aussi ! On a mangé dans un super resto, que je vous recommande si vous allez sur Venise (enfin, sur Murano).
~*~ Espace pub ~*~
Qualité et présentation des plats, servis dans dans le vaisselle made in Murano, décors extra, serveurs sympas (qui se partagent les tables en fonction des langues que chacun pratique !^^), prix raisonnables... super ! Ca s'appelle Alla Vecchia Pescheria.
~*~ Fin de l'espace pub ~*~



Ensuite, on a repris le bus-bateau (vaporetto) pour retourner à Venise. Il nous a posé à deux pas de la place St-Marc. On est passés devant le pont des Soupirs (que je n'ai pas pris en photo, d'une parce qu'il y avait un attroupement devant comme au Louvre devant la Joconde, et de deux parce qu'il était entouré de toutes parts par des échafaudages recouverts de pub pour Loréal, donc bon...) puis le palais des Doges, magnifique. Ce coin là est super beau, mais on n'y est pas restés longtemps, déjà parce qu'il faisait hyper chaud et qu'on cherchait de l'ombre, et en plus à cause du monde. Obligés de tenir ses sacs tout contre soi, comme sous la tour Eiffel...
On a trouvé de quoi se rafraichir : des verres remplis de morceaux de fruits (pastèque, melon, kiwi, pêche...). On en avait déjà pris en Croatie, à Split. Je ne sais pas si ça existe en France (peut-être dans le sud ?), pas à Nancy, en tout cas, et c'est bien dommage.
Ensuite, on a vadrouillé vers l'Arsenal à la recherche "du pont" : celui que mes parents avaient peint à leur dernière séance de peinture. On en a trouvé des tas qui ressemblaient plus ou moins, mais jamais celui-là... Enfin, on a tout de même réussi à trouver l'Arsenal !



Puis, nos jambes ont réussi tant bien que mal à nous porter jusqu'au Rialto, le plus grand pont de Venise et pendant longtemps le seul à traverser le grand canal. Une fois encore on a été déçus : d'un côté des échafaudages, de l'autre non, mais un grand panneau de pub qui gâche tout. Et au milieu, des boutiques, avec masques en plastique à 1€ (dans les "vraies" boutiques, les prix ne sont même pas affichés) et des bagues comme la mienne à 50c. (sans oublier les t-shirt made in China estampillés "Venise" !). On a fini par échouer sur une terrasse au bord du grand canal où on avait tout le loisir d'observer les gondoles se suivre à la queue-leu-leu. Il faudra quand même m'expliquer en quoi Venise est la ville des amoureux ! Qu'y a-t-il de romantique à faire de la gondole avec une autre devant, une derrière et 4 qui nous croisent ? Et puis ce n'est pas toujours super propre, il faut faire attention à ne pas marcher dans la m... de chien à chaque pas, il y a des sacs poubelles à chaque coin de rue (on a mis 1/4h avant de trouver une poubelle pour jeter nos gobelets de fruits quand on les a finis), et c'est truffé de monde. Non, vraiment, je préfère Paris !



On a fini par rentrer dans notre super hôtel pour manger. Ce fut l'erreur, on aurait mieux fait de rester à Venise ! Il manquait une serveuse par rapport à hier, et tout le service était désorganisé (comme quoi, un bon élément !...).
*#* Contre-pub *#*
Si vous cherchez un hôtel resto pour visiter Venise, allez partout sauf à l'hôtel Primavera de Mestre ! Chambres minuscules, salle de bain sale et mal agencée (et encore, visiblement, il n'y en avait pas dans toutes les chambres !), climatiseur qui ne fait rien d'autre que du bruit, et deux heures pour manger une pizza et boire un thé, le tout dans un décor des années 50 (je veux dire par là que rien n'a changé depuis les années 50, pas qu'ils ont redécoré récemment avec le style des années 50 !). Quant à internet... uniquement dans le hall (sur un canap sur lequel je n'aurais pas osé m'asseoir), au trafi de 2€ l'heure. (Je viens de regarder le site internet, il est trompeur ! Ils n'ont du prendre en photo qu'une seule chambre, leur suite royale... Je jure que notre chambre était loin de ressembler à ça (sauf le papier peint rose moche :p)).
*#* Fin de la contre-pub *#*

Pour résumer : on est repartis déçus de Venise. Peut-être faudrait-il y venir à une autre période, un peu moins touristique ? Pas un dimanche ?

Ah, et j'allais oublier le seul truc extraordinaire de la journée ! Sur le bateau des Kornati, on n'était que deux familles françaises. A votre avis, quelle était la probabilité qu'ils aillent ensuite à Venise, comme nous ? Et parmi tout ce monde, celle qu'on les croise au hasard d'une ruelle (même pas sur la place St Marc !) ? Celle qu'on les retrouve quelques heures plus tard dans le même bus, et qu'ils descendent au même arrêt que nous ? (Non, non, ils n'étaient pas à notre hôtel, mais au camping, les veinards ! :p). On aurait du jouer à l'euro-million, hier, non ?

mardi 16 août 2011

Jour 9 : On the road again…


Bye bye la Croatie, au revoir les plages de rochers et soleil de 5h à 20h ! Ce matin, départ pour l’Italie. Sur la route, ben… rien à dire. Sauf que c’est marrant, le changement de décor quand on passe de l’autoroute avec épingle à cheveux dans le massif du Velebit (je devais dormir à l’aller, ça ne m’avait pas choquée !). Côté sud, c’est très aride, avec quelques collines par-ci par-là. De l’autre côté, c’est la montagne, avec des champs, des prés et des forêts. Puis, une fois retrouvée la côte, les mêmes plages de rochers, en plus abrupte. Pas sûre que je me serais baignée si on avait été là, je pense qu’on ne devait pas avoir pied bien longtemps…

Puis on est arrivés à Rijeka. Il nous restait l’Istrie à traverser, quelques soixante kilomètres à travers la Croatie, un peu de Slovénie, et enfin, la frontière italienne. Trois bonnes heures, ça nous a pris ! Entre les bouchons pour les péages et ceux des deux douanes… ce fut bien, bien long.
Enfin, ça m’a laissé le temps de choper un panneau danger-école slovène ! :p
Sinon, l’Italie, c’est… plat. Avec les Alpes au fond, dans la brume. Ce que j’ai réussi à voir par-dessus les rambardes de l’autoroute ressemble pas mal à chez nous, pas mal de champs de maïs. Puis l’arrivée près de Venise, et… l’engueulade pour trouver l’hôtel. Enfin, après une bonne heure à tourner dans Mestre, une âme charitable nous a accompagné à moto jusqu’à l’hôtel (sauf qu’il ne nous a pas indiqué le bon, mais on est passé devant, donc on a eu le temps de le repérer et de faire demi tour !). Hôtel que je voudrais bien quitter sur le champ pour retourner à celui de Salzbourg ! Mais bon… pour 2 nuits, je ferai un effort…
Sur ce, allons tester la pizza, j’espère qu’elle me remettra de bonne humeur !

Jour 8 : Tribunj


Jour 8… déjà huit jours alors que j’ai l’impression qu’on est arrivés hier. Y’a pourtant encore plein de choses à faire, ici ! Visiter l’autre bout du parc de la Krka avec ses ruines de châteaux ou de camp romain, visiter Sibenik et Zadar (entre autres villes qui m’auraient plu), l’île de Pag… Mais on repart déjà demain  matin. Enfin, heureusement, les vacances ne sont pas tout à fait finies, il nous reste 3 jours encore.
Ce matin, on est enfin montés sur la colline de Tribunj, avec sa petite chapelle en haut. La vue de là est sympa, et ceux qui y ont des maisons sont bien chanceux.






On a écrit nos dernières cartes postales sur le port, puis fait la queue à la poste (10 mn alors qu’il n’y avait qu’une personne devant nous, la poste croate ne diffère guère de la française !).
L’après-midi, on a pris notre dernier bain et nos derniers coups de soleil. J’ai testé le tuba, et j’ai parcouru (je crois que je n’ai pas le droit de dire « nagé ») une vingtaine de mètres sous l’eau. Je suis fière de moi ! (Même si je n’arrive à maîtriser ma peur que dix secondes maximum, je reviens à la surface, et je repars, sans (trop) paniquer.) J’ai vu des tas de poissons et d’oursins (d’ailleurs, ai-je dit qu’on était obligés de se baigner avec des chaussures, à cause des oursins et des rochers ?) et même une étoile de mer !


J’ai aussi piqué une crise après des gens qui laissaient leur chien (un énorme labrador (ne me dites pas que c’est gentil, c’est un chien, et un gros !)) se baigner, et qui s’est ébroué, devinez sur quel sac parmi la centaine qui se trouvait sur la plage ?... Le pire, c’est que ces gens (pour ne pas dire débiles, ou alors, pour être plus sympa, ces sans-gêne) étaient… des français ! (Un petit espoir : c’est peut-être des Belges ! :p)
Bref… ce soir, c’est valise et changement de décor demain (apparemment, pas trop de température, heureusement !).

vendredi 12 août 2011

Jour 7 : Parc national des Kornati


Je me suis levée à la même heure que pour aller à l’école !!! Bon, ça fait pas le même effet, parce que le soleil est bien haut dans le ciel, mais quand même !
Ce matin, direction les îles Kornati. On a juste failli pas y aller, mais bon… A 5 mètres du bateau, le ticket pour l’embarquement s’est envolé ! Heureusement, pas dans l’eau, mais sur un autre bateau…
9h15. Le guide monte sur « la terrasse » du bateau pour nous donner des biscuits et du « schnaps ». Du rakija à 9h du mat, il est fou, lui !
Quelques minutes plus tard, on s’éloigne des îles proches, on se retrouve presque en pleine mer. Brr… Petit coup de stress quand le bateau tangue ! Puis on arrive dans le Parc National Kornati. De l’autre côté, la mer, sans rien derrière. C’est assez rare en Croatie pour le souligner ! D’habitude, il y a toujours des îles, derrière !



11h30. Arrêt dans une petite crique pour la baignade. Une heure à dorer au soleil, nager ou prendre des photos au dessus de la falaise, ça passe hyper vite ! A peine le temps de tout remettre dans le sac qu’on file déjà vers notre prochaine destination : un village minuscule, accessible seulement en bateau, deux bars, une superette, et, comme partout, des petites mamies devant chez elles, qui vendent leur production (rakija, figues fraîches ou séchées, mûres, amandes, huile d’olive…). On a mangé du maquereau grillé hyper bon, avec une salade de choux (que j’ai adorée, alors que j’aime pas la salade de chou rouge…). Et, en guise de serveur, notre guide à tout faire (qui allait chercher la nourriture en brouette depuis le bateau :p) !




Ensuite, on est repartis pour finir le tour de l’île principale, Kornat (une quarantaine de kilomètres de long, sur maxi  1 ou 2 de large, juste des rochers, un peu de verdure autour des « villages », et des murs de pierres qui font des km pour délimiter les parcelles de chacun, histoire de ne pas se mélanger les oliviers !).




On s’est arrêtés une dernière fois à une centaine de mètres d’un petit îlot pour « nager en pleine mer »… ou regarder les autres plonger depuis le pont du bateau ! :p



Enfin, retour tranquille vers le port de Murter, et achat de souvenirs. Une journée bien chargée, tellement, qu’à 20h, sans m’être douchée, ni avoir mangé, j’irais bien me coucher, avec le « mal de terre » (on s’habitue vite à tanguer !^^) et des images plein la tête !

jeudi 11 août 2011

Jour 6 : Parc de la Krka


Aujourd’hui, pas grand-chose à dire, surtout à regarder. On est allés dans le parc national de la Krka, qui est une rivière un peu spéciale. Elle ne fait que 70 km de long, mais elle est parfois large de plusieurs centaines de mètres. En premier, on est allés voir les cascades de Skradinski Buk. Ce sont les plus belles, mais il y a un monde fou, on se croirait dans un parc d’attraction ! Il fallait même faire la queue pour accéder aux points de vue sur les cascades. Mais bon, ça valait le coup.




Ensuite, on a repris la voiture (après être remontés au parking par un bus un poil vieillot sur une route de montagne minuscule) pour aller voir le point de vue sur le couvent de Visovac, sur une île en plein milieu de la rivière.


Enfin, un peu plus loin, les cascades de Roski slap. Plus petites, moins impressionnantes, mais beaucoup plus naturelles et tranquilles, peuplées d’animaux (grenouilles, canard, hérons, cormorans…) et surtout, beaucoup moins peuplées d’hommes !







Et puis, on est revenus par l’arrière pays, où on a encore vu quantité de maisons criblées de balles, détruites,… ça fait drôle, quand même. On a traversé une route, où, de chaque côté, il y avait d’énormes panneaux qui disaient de ne pas quitter la route à cause des mines… Un peu plus folklorique, on a aussi eu un panneau qui indiquait que sur la route qu’on suivait, il n’y avait plus de macadam pendant 3 km !


Jour 5 : Pakostane


Cette nuit, on a été réveillés par le vent (on dort la fenêtre ouverte pour avoir un peu de frais la nuit (oui je sais, c’est abusé de dire ça à des gens qui se caillent en France, mais ne vous en faites pas, j’en pâtirai à mon retour !)). Des grandes bourrasques, donc, vers 4h du mat. Du vent comme on n’en voit pas souvent par chez nous, et pourtant, il ne faisait pas froid ! Je me suis amusée, en pleine nuit, à regarder les Polonais qui sont le même logement que nous ramasser leur linge et courir après ! (D’ailleurs, en parlant de Polonais… Il y a aussi des Slovaques avec nous, et je me demande depuis le premier jour… sur leurs plaques d’immatriculation, il y a leur drapeau, et dessus, il y a la croix de Lorraine. Pourquoi ? Il faudra que je me renseigne en revenant.)
Ce matin au réveil, il y avait encore plein de nuages et de vent. Du coup, j’en ai profité pour ne pas salir ma dernière jupe (pourquoi j’en n’ai pas pris plus ?!?) en mettant un pantalon. J’écris ça alors qu’en écrivant, à 15h et des brouettes, face à la mer et aux Kornati, je suis en maillot de bain ! Jamais on n’aurait cru, ce matin, qu’il pourrait faire si beau l’après-midi ! (On a beau le savoir, mais quand on va en vacances, on est toujours surpris par le temps du littoral, n’importe où qu’on aille, ça change bien plus vite qu’en Lorraine !)

Ce matin, on est donc allés sur l’île de Murter, pour réserver une excursion dans les îles Kornati pour jeudi. C’est cool, ça me fait faire un peu d’anglais ! (Tu vas faire quoi, en Croatie ? Oh, pratiquer un peu l’anglais ! :p)

Sur l'île de Murter

J'adore ce petit bateau ! Il a l'air tout fragile...
Ensuite, on a longé la côte vers le nord, on s’est arrêtés au bord de la route un peu avant Pakostane, et on squatte un petit coin de rochers, entre les cigales et les crabes.


Je suis allée dans l’eau ! Bon y’a fallu beaucoup m’encourager et m’aider, mais j’ai mis le masque et la tête sous l’eau pour regarder les poissons (oui, bon, Romain me tenait bien, hein, des fois que je dérive jusqu’à l’île d’en face !^^). C’est super beau en tout cas ! Mais ça fout la frousse !...

Pakostane depuis notre lieu de baignade
Après quelques heures au soleil, un petit tour à Pakostane, où on a beaucoup entendu parler français (comme hier à Split ou à Trogir, d’ailleurs), et où la ville ressemble à une station balnéaire française. Pas comme ici, à Tribunj. Il y a même une plage de caillou ! C’est la première fois que j’en vois depuis qu’on est arrivés en Croatie, sinon c’est toujours des rochers ! On aurait pu aussi faire de la banane (enfin, moi, j’aurais regardé les autres faire !) ou du pédalo-voiture, mais au lieu de ça, on a mangé des glaces au mars, au mojito, au kiwi, et on aurait pu en prendre au mon chéri, au ferrero rocher ou au kinder surprise. Le choix fut très très difficile ! Mais à bien y réfléchir, à 7 kunas la glace (à peine 1€), on aurait du y retourner !
Après la pause glace-achat de cartes postales, de masque et de tuba, on a repris la route pour rentrer en faisant le tour du lac de Pakostane. On s’est arrêtés à Vrana, dans les ruines d’un château-monastère, avec vue sur le lac.


Puis, tout le long, sur une quinzaine de kilomètres, changement de décor : le maquis, quelques vergers, des bergers qui gardent leurs moutons, des maisons détruites ou en construction (certaines ont juste le rez-de-chaussée qui est fait, pas l’étage (ne parlons donc pas de toit !) que les gens y habitent déjà ! C’est très surprenant !), personne sur les routes… Plus un touriste, en tout cas (à seulement 5 km de la côte !). Les gens du cru nous regardaient bizarrement quand on passait. :s


On a fait un dernier arrêt tout en haut d’une colline pour profiter d’un magnifique point de vue sur la côte. On voyait presque la mer derrière les îles, c’est drôle ! Moi qui ai du mal à distinguer les îles de la terre ferme, c’était le point de vue idéal !


lundi 8 août 2011

Jour 4 – Split – Trogir


Je confirme : sur l’autoroute, à une quinzaine de kilomètres de la côte, c’est le désert. Y’a rien. Une route, des arbustes, et… rien d’autre.
L’arrivée à Split, par l’autoroute, euh… on arrive par les cités (comme chez nous, hein, de grandes barres hlm), et on n’arrive pas à se garer.
Mais en cherchant, on voit... ça :


Enfin, après avoir passé une petite heure à tourner dans les avenues où les gens roulent comme des dingues pour trouver une place, on a réussi. On arrive dans la vieille ville par un marché. On se croirait à Coven Garden en plein Londres !


Ensuite, on approche du palais de Dioclétien, par l’extérieur. C’est amusant, sur le front de mer, toutes les maisons qui ont été construites contre le mur du palais, et qui servent aujourd’hui de restaurant.


Entre le palais et la mer, il y a un parking. Sur ce parking, on a vu une voiture immatriculée en France, et même en Meurthe et Moselle. Sur la plaque de derrière, c’était écrit qu’elle a été immatriculée à Ceintrey, à 20km de chez nous ! Du coup, on leur a laissé un mot sur le pare-brise !^^
Sinon, à l’intérieur du palais, c’est maintenant plein de toutes petites rues qui se croisent dans tous les sens, avec des boutiques, des bars et des restos dans chaque rez-de-chaussée. Très sympa.




J’y ai trouvé un super bracelet, heureusement que je n’en ai pas acheté un « moche » pendant les soldes !^^



Mieux encore, la ville de Trogir.


On arrive le long de la mer, on traverse un petit pont, et on arrive sur un îlot où se trouve une ville médiévale.


Là, entre les places et les églises (une bonne dizaine, sur une toute petite île !), il y a un véritable labyrinthe de ruelles, comme à Split, mais en mieux.


J’ai adoré cette ville. Et en plus, quand on a bu un coup à une terrasse, on a eu droit à du jus d’orange pressé (presque) sous nos yeux ! Trop, trop bon !





On est repartis par la côte plutôt que de prendre l’autoroute, c’était plus long, mais plus sympa. On est passé devant le village de Primosten, qui est aussi sur un îlot et qui avait l’air chouette, mais bon, il était déjà tard, on ne pouvait pas tout faire… et puis il faut bien garder quelques trucs pour un prochain voyage !^^
Par contre, sur la route, j'ai trouvé un truc super ! Une école (mouais, bof... pas tellement jolie), mais surtout... un panneau Danger Ecole croate ! :p


 Voili voilou ! Ce soir après manger, on s’est baladés dans le village de Tribunj, je me suis bien amusée à faire des photos de nuit.