lundi 19 avril 2010

Les vacances

Grande source de discussion, que les vacances... tellement remplies, tellement "remettantes sur pied", tellement... toujours pareil que c'en est désespérant...
Pourquoi toujours pareil ? Voilà l'histoire de mes vacances depuis un an et demi (ouais, enfin c'était déjà un peu comme ça, avant, sauf que réviser pour le bac, c'était moins important que préparer sa classe, quoi...).

Les vacances, donc. Enfin, les vacances, ça commence avant les vacances, en fait. Et, à vrai dire, ça commence même à la fin des dernières vacances. Ces vacances-ci, donc, celles de Pâques, ont commencé à la fin des vacances de février. Quand je me disais : "Mais bon sang, qu'est-ce que t'as foutu de ces vacances ?... Tu vas en chier pendant toute la période tellement t'as pas pris d'avance... Aux prochaines vacances, si tu veux pas que ça recommence, t'en mettras un bon coup, hein ? D'accord ? - Oui, oui, d'accord. Pas envie de recommencer... Promis, je m'y mettrai."

Les vacances, ça continue aussi pendant la période : "Plus jamais ça. Bosser jusqu'à minuit parce que j'ai pas pris le temps de préparer ne serait-ce qu'une séquence complète pendant les vacances... Ca n'aurait pas été grand chose, pourtant... Promis, aux prochaines vacances, je m'y met. D'autant que la dernière période, jusqu'en juin, sera longue... Faudra ABSOLUMENT prendre de l'avance."

Puis, la veille des vacances : "Bon, demain ça va être tranquille, on va finir le travail en cours, faire un petit jeu, rendre les dossiers, distribuer les oeufs de Pâques... Petite journée sympa. Ce soir je me repose, j'en profite, et dès demain, je bosse. Autant bosser dès le début pour être tranquille, et après profiter."

Le vendredi soir arrive... Là, le regret, c'est de vivre à Longuyon. Forcément, le vendredi des vacances, on a envie de prendre du bon temps, sans se fatiguer. Une petite sortie resto-ciné, ballade sur la Place Stan, quoi. Mais à Longuyon, y'a peu de resto (y'en n'a qu'un de potable, et bon... j'aime bien le chinois, mais là, j'avais pas envie de ça), pas de ciné, et encore moins de Place Stan. Donc la soirée s'est résumée à... euh... je ne sais plus ce qu'on a mangé, mais ça ne devait pas être digne d'un grand restaurant, en tout cas, et wii. Sympa, mais ça valait pas la Place Stan (non, je n'en démordrai pas, je voulais y aller !!)

Le lendemain, grand ciel bleu, soleil et tout le tralala. Du coup, forcément, envie de barbec. Bon, en même temps, le premier jour des vacances, on va pas bosser, non plus. Nous voilà donc partis acheter saucisses et brochettes, et direction le jardin de la belle-soeur. La journée est vite passée...

Ensuite, y'a eu tennis et rendez-vous. Jonglage entre Villers la Montagne et chez les parents, entre Nancy et Thionville. Train, voiture, défaites, médecins... Trois jours pendant lesquelles il n'y a eu, forcément, aucun moment pour bosser. Et trois jours qui m'ont lessivée. Total : de retour pour de bon à la maison, je me suis accordée les grasses mat' vitales dont j'avais besoin depuis... au moins les vacances de février... Grasse mat' s'accompagnant souvent de fainéantise, me voilà à me dire que bon, c'est le week-end, que c'est normal de ne pas bosser le week-end pendant les vacances, et que bon, on verra lundi.

En même temps, je n'ai pas rien fait. J'en ai profité pour aller voir mon chéri jouer au tennis (et gagner, lui), écrire des rp sur les Royaumes Renaissants (une heure pour écrire 15 lignes... faut m'y remettre pour retrouver l'habitude et aller plus vite, hein !), m'entraîner à prononcer le nom du volcan qui paralyse les transports aériens (bien fait à ces foutus vacanciers qui comptaient en profiter, bien fait !!). Le volcan, c'est l'Eyjafjallajökull. J'arrive à le dire presque du premier coup, maintenant. Et c'est grâce à monsieur Claude Grandpey que j'ai pu revivre tout ce qui s'est passé en Islande avant que les médias ne se mettent à en parler (bah oui, pourquoi parler d'un volcan en éruption si ce n'est pas parce qu'il gêne le trafic aérien ? Aucun intérêt d'en informer la population, ça ne les intéressera pas...). Tout est ici. Merci à lui d'expliquer les volcans si simplement.

Voilà. On est lundi, aujourd'hui. Ce matin, je me suis levée tôt (enfin, je me suis interdit de me rendormir quand je me suis réveillée la première fois (à 9h et quelques), parce que bon, on va quand même pas mettre le réveil pendant les vacances, non mais oh !). Et je me suis mise à bosser. Comprendre par là que je me suis installée dans mon bureau pour faire ce que je faisais chaque matin dans le salon avec mon chéri : suivre le blog de Mr Grandpey, faire un tour sur les webcams rivées sur le volcan (tiens, il fait beau en Islande, aujourd'hui), voir si Bénédicte a quelque chose de nouveau à nous raconter à propos de son roman (tiens, faudrait que je lui envoie un mail, si y'a rien), si le monsieur qui montre le patrimoine lorrain a rajouté des choses sur son blog (oh l'église d'Autreville, je l'adore !), lire mes mails, faire des jeux qui servent à rien, voir si y'a des réponses à mes rp sur les RR ("non... grrr... mais qu'est-ce qu'ils font à poireauter comme ça ?! Y'avait donc que Persan pour répondre dans des temps normaux ?!"),... Ca prend du temps, tout ça, mine de rien !

Bon. Une fois que j'ai eu fini, j'ai rangé mon bureau. Après, j'ai voulu ranger ma pochette avec les feuilles à photocopier de la dernière semaine de classe. J'en ai rangé la moitié, et je me suis arrêtée. Mais c'est pas de ma faute cette fois ! J'ai plus de pochettes transparentes pour les ranger dans mon classeur... Donc chômage technique ! (XD) Ah, et j'ai aussi stressé une bonne demi-heure parce que j'avais un coup de fil à passer. J'ai fini par le faire (avec bien du mal), et à me demander ensuite à quoi ça m'avais servi de le repousser depuis 24h... Comment faire pour se guérir du stress du téléphone ? Ah ! Vous voyez que je ne suis pas une glandue, je me pose même des questions psychologiques, pendant les vacances !

N'empêche que j'ai fini par faire une liste de ce qui devait être fait (tiens, j'avais pas déjà fait ça aux dernières vacances ? Y'a du mieux, dans mon organisation, non ?) avant la rentrée, et qu'elle s'allonge d'heure en heure. Je n'y ai encore barré qu'une seule chose : mon coup de fil.

Au boulot, Aline !!

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